Aperçu des différentes méthodes

Il existe différents types d’hyperpigmentation, comme le mélasma, l’hyperpigmentation post-inflammatoire (IPH) et les lentigines. La mélanine est responsable de toutes ces formes. Lorsque les UV pénètrent la peau, ils lancent le processus qui génère la mélanine et l'attirent vers la surface de le peau. Votre meilleure protection contre l’hyperpigmentation est donc de rechercher l’ombre et d’appliquer un écran solaire.
 
Afin d’atténuer la décoloration, un dermatologue peut vous prescrire différents traitements médicaux, depuis une médication locale jusqu’à des gommages et à la photothérapie. Les taux de réussite varient. Les principaux risques de tous ces traitements sont l’irritation cutanée et les rechutes.

"L’un des traitements dermatologiques contre l’hyperpigmentation les plus reconnus et fréquemment prescrits est le Trio de Kligman, du nom du médecin qui l'a développé."

Il s’agit d’une association de trois médicaments qui produisent ensemble l'effet le plus remarquable.

L’hydroquinone est combinée à de l’hydrocortisone et à de l'acide rétinoïque pour corriger l’hyperpigmentation en intervenant sur différentes phases du cycle de la mélanine.

  • Production : L’hydroquinone inhibe la tyrosinase, l’enzyme responsable de la production de mélanine, et réduit par conséquent la quantité produite.
  • Inflammation : L’hydrocortisone produit un effet anti-inflammatoire afin de limiter la réaction immunitaire de la peau et d'améliorer sa tolérance au médicament appliqué.
  • Elimination : L’acide rétinoïque est un dérivé de vitamine A qui favorise le renouvellement des cellules cutanées pour éliminer plus rapidement les cellules hyperpigmentées.

 

La dépigmentation apparaît après trois à cinq semaines de traitement, et l'effet maximum intervient entre cinq et sept semaines. Les dermatologues limitent le traitement à deux mois deux fois par an au maximum en raison du stress que les substances actives causent à la peau. Des irritations et une sensibilité sont possibles, ainsi qu’une rechute, la plus grosse déception après un tel investissement.

"L’hydroquinone peut être utilisée en monothérapie contre l’hyperpigmentation avec un effet légèrement moins prononcé."  

L'effet dépigmentant de l’hydroquinone a été découvert en 1936, lorsque le scientifique allemand Oettel a remarqué que les poils des chats noirs s’éclaircissaient lorsque de l’hydroquinone était ajoutée à l’eau qu’ils boivent. Cette molécule est utilisée dans les traitements thérapeutiques depuis 1961. En Europe, depuis 2011, les produits contenant de l’hydroquinone ne peuvent être délivrés que sous contrôle médical.

En tant qu’inhibiteur de la tyrosinase, l’hydroquinone seule peut être efficace pour traiter le mélasma et l’HPI. L’hydroquinone est utilisée à une concentration de 2% à 4%. De petites quantités sont appliquées sur des zones restreintes deux fois par jour pendant trois à six mois. Les résultats apparaissent au bout de quatre semaines à quatre mois de traitement. Les allergies de contact et l’irritation sont les effets secondaires de ce traitement, c’est pourquoi les dermatologues restreignent son utilisation.

Les gommages consistent à appliquer une substance chimique sur la peau afin de provoquer une destruction limitée de l’épiderme et des couches extérieures du derme et pour atténuer certains troubles pathologiques ou esthétiques. 

Les gommages dermatologiques à l'acide glycoliques sont la forme la plus répandue de gommage de surface et peuvent donner de bons résultats contre l’hyperpigmentation, sauf pour les personnes à la peau foncée menacées d’HPI. L’AHA hydrophile est fréquemmnent utilisé. Il agit sur la surface de la peau pour réduire l'adhésion des cellules cutanées. Vous connaîtrez un ou deux jours de desquamation et de rougeurs, que vous pouvez expliquer au travail comme une « irritation » avant l'apparition de votre nouveau teint uniforme.

Les gommages offrent une grande flexibilité puisqu’il est possible d'ajuster la concentration, le pH et la durée d’application. Quatre à six séances toutes les deux semaines sont nécessaires pour un traitement complet.

"Il existe aussi des traitements à la lumière pulsée intense (intense pulsed light, IPL) et au laser pour des cas d’hyperpigmentation spécifiques."

L’IPL, parfois aussi appelée « lampe flash », est utilisée pour traiter les taches de vieillesse en ciblant la mélanine. Elle réussit souvent à traiter la pigmentation excessive pour le mélasma récalcitrant, dermique ou mixte.

Le traitement au laser cible les cellules de mélanine au niveau intracellulaire, provoquant une inflammation dermique qui peut aider à déplacer la mélanine et à renouveler la peau. Dans le traitement du mélasma, les rechutes sont fréquentes. Et, frustration ultime, une dépigmentation localisée en forme de « confettis » ou une hyperpigmentation réactive peuvent aussi apparaître. L’utilisation d’un flux laser peu élevé peut limiter les effets secondaires, mais nécessite aussi de nombreuses séances hebdomadaires, ce qui n'est pas toujours facile à organiser.

Et le reste de l'année ?

"Dans la plupart des cas, les traitements dermatologiques sont prescrits sur une période limitée de l’année afin d’en limiter les effets secondaires ennuyeux." 

 

En dehors de ces courtes périodes, les patients souhaitent évidemment prolonger la réussite de leur traitement, apaiser leur peau et empêcher une rechute. Un traitement de relai efficace serait parfait pour profiter pleinement de l’éclat produit par votre investissement !

D’un autre côté, il est possible que vous souffriez d’hyperpigmentation mais que vous décidiez de ne pas suivre de traitement dermatologique. Mais vous souhaitez quand même atténuer votre hyperpigmentation et bénéficier d’un teint régulier et éclatant. Quelles sont les autres options ? Après le traitement ou en monothérapie, Bioderma a précisément la réponse qu’il vous faut